Betterave à la mayonnaise et aux noix

J'ai trouvé cette délicieuse recette moldave chez mon amie Sophie du blog La tendresse en cuisine.
J'ai fait presque du copier-coller, c'est une recette à faire en 10 minutes top chrono, je l'ai suivi à la lettre, rien à changer dedans pour moi.
A son tour Sophie l'avait trouvée sur le site Une moldave en cuisine, c'est donc une recette authentique. Merci Sophie pour cette jolie découverte.
En Roumanie on fait une salade de betterave avec du raifort râpé et l'huile.
C'est trop, trop bon je me demande maintenant pourquoi je ne l'ai pas fait encore.
C'est vrai que je vois rarement de la racine de raifort sur les marchés. Encore une recette à faire :)
Ingrédients: pour 2 personnes
1 grosse betterave cuite
6 noix
1 petite gousse d'ail
1 grosse cuillère à soupe de mayonnaise
sel au goût
aneth frais

Préparation:

Hachez les cerneaux de noix grossièrement  au couteau.
 Au mixer ou trop fin cela perdrait à mon avis de l'intérêt pour la texture.

Râper la betterave avec les gros trous d'une râpe.
Peler une gousse d'ail puis la râper avec les petits trous d'une râpe. L'ajouter dans le bol où se trouvent la betterave et les noix concassées.

Ajouter une grosse cuillère à soupe de mayonnaise et mélanger.

Tenir au frais jusqu'au moment de servir.

J'ai ajouté un peu d'aneth frais, ça parfume et j'aime ça.

Présentez la salade comme vous aimez, soit dans des ramequins ou un plat soit sur des canapés pour un apéritif dînatoire par exemple.
Je l'ai servie avec des œufs durs , j'aime beaucoup cette association.

C'est une entrée fraîche et délicieuse.
Bonne salade!

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Comme c'est une recette moldave, j'aime bien parlé un peu de ce pays....

Savez-vous que la langue officielle en Moldavie, c'est le roumain qui est une langue latine?

C’est le Prout (attention je vous vois rigoler hi hi ), un fleuve frontalier qui sépare la Moldavie (à l’est) de la Roumanie (à l’ouest). Le moldave et le roumain constituent une seule et même langue, mais pour des raisons historiques et idéologiques celle-ci est appelée roumain en Roumanie et moldave en Moldavie. En fait, l’appellation de moldave relèverait de l’idéologie d’une Moldavie indépendante distincte de la Roumanie (idéologie pro-moldave), alors que le mot roumain correspondrait à la position des «rattachistes» qui préconisent le rattachement de la Moldavie à la Roumanie voisine (idéologie pro-roumaine).
Une partie de l'histoire de la Moldavie se confond avec celle de la Roumanie, dont l'origine vient de l'ancienne Dacie habitée par les Daces ou Gètes, un peuple indo-européen apparenté aux Thraces. La Dacie ne correspondait pas tout à fait à la Roumanie et à la Moldavie actuelles: elle englobait l’Olténie, la Transylvanie et à une partie de la Hongrie, et s’étendait des Carpates au nord jusqu'au Danube au sud, et du Dniestr à l'est jusqu'à la Tisza à l'ouest.
Le royaume de Dacie fut attesté dès le IIe siècle avant notre ère. La région fut ensuite soumise par l’empereur Trajan après deux campagnes appelée guerres daciques (entre 101-102 et entre 105-107) et fut érigée en province romaine (appelée Dacie). Même si la domination romaine ne dura qu’un siècle et demi, son implantation eut des conséquences linguistiques permanentes. En effet, les habitants de cette province — la Dacie (d'ou le nom de la célébré marque de voiture DACIA hi hi ) — se romanisèrent et se christianisèrent. Devenus chrétiens et romains, ils parlèrent le latin.
La Moldavie actuelle occupe les deux tiers d'une région historiquement appelée Bessarabie entre 1812 et 1840.
Tout au long du XIXe siècle, la Moldavie orientale fut activement colonisée par les Russes, les Ukrainiens, les Polonais, les Allemands, les Suisses (allemands), etc., Au cours de cette période, les dirigeants moldaves (comme les autres Roumains, de Transylvanie et de Valachie), dans un esprit de nationalisme préoccupé par un retour aux sources latines, remplacèrent l'alphabet gréco-slavon du moldave par l’alphabet latin.
Dès 1878, les Russes s’emparèrent à nouveau de toute la Bessarabie qui fit partie de l’Empire russe, jusqu’à son effondrement en 1917. Lorsque la Roumanie fut érigée en royaume héréditaire en 1881, elle revendiqua la Bessarabie, qui comptait une importante population roumanophone. Après la dissolution de l'Empire russe, la Bessarabie élit un Parlement qui vota son rattachement à la Roumanie (1918). Lors de la conférence de Paris en 1920, cette union de la Roumanie et de la Bessarabie (une grande partie de la Moldavie actuelle) fut officiellement reconnue par la communauté internationale (Grande-Bretagne, France, Italie, Japon, etc.), à l’exception de l’Allemagne et de l’URSS. Mais le nouveau gouvernement soviétique n’accepta jamais cette union politique et, à la faveur d’une guerre civile, il tenta de récupérer les territoires perdus.
Bien que la Roumanie eût, dès le début de la Seconde Guerre mondiale (en septembre 1939), déclaré sa neutralité, l’Armée rouge de Staline, répétons-le, occupa la Bessarabie dès juin 1940 et annexa la région à la «République soviétique de Moldavie», ainsi que la Transnistrie. La Moldavie fut ainsi dépecée d’environ 15 000 km² au profit de l’Ukraine (au nord et au sud) et remodelée pour devenir, le 2 août 1940, la République socialiste soviétique moldave (RSSM).
Durant tout le régime soviétique, le roumain (appelé moldave par les autorités) n’a jamais obtenu le statut de langue officielle — phénomène exceptionnel dans les anciennes républiques soviétiques — et il était écrit obligatoirement avec l’alphabet cyrillique (contrairement au roumain écrit en alphabet latin). Le russe était la langue de l'Administration, de la justice, de l'Église et de l'enseignement supérieur dans un pays majoritairement moldave. Les enfants fréquentaient sur une base volontaire les écoles moldaves, mais devaient apprendre le russe comme langue seconde. Quoi qu’il en soit, les parents avaient le droit d’obliger leurs enfants à recevoir leur instruction en langue russe. L'histoire officielle soviétique enseignait que les Moldaves formaient un peuple distinct (de la Roumanie), avec une langue à part, le moldave (et non le roumain). La composition ethnique de la population fut considérablement modifiée par des découpages administratifs et l’afflux de populations allogènes, surtout depuis l’industrialisation de la Moldavie. Le statut précaire des roumanophones (ou moldavophones) provient du fait qu’ils étaient quasiment absents des postes clefs de l’économie, de l’Administration et de la vie politique en général.Ce n’est que vers la fin des années quatre-vingt que commença la lutte pour la reconnaissance officielle du moldave, car durant tout le régime soviétique les enfants appartenant à des minorités ethniques n’apprenaient que le russe. À partir de 1988, la question linguistique prit des proportions telles qu'elle devint le cœur du processus de restructuration : les revendications politiques se confondirent avec les revendications identitaires et linguistiques. Le 31 août 1989, le Parlement moldave, malgré l'opposition des députés russophones, proclama le moldave comme l'unique langue officielle avec l’alphabet latin (en remplacement de l'alphabet cyrillique).
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